Allergie au gluten : le point sur la maladie c½liaque
Dans son dernier article, Kenneth Chang du New York Times revient sur les caractéristiques de la maladie c½liaque ou c½liakie. Il s’agit d’une intolérance grave au gluten qui touche 1% de la population mondiale. A part ces diagnostics confirmés, le nombre de victimes de sensibilité non-c½liaque au gluten n’a pas encore été déterminé puisque les symptômes de la maladie diffèrent et les malades peuvent guérir s’ils suivent une alimentation sans gluten. Par contre, ils doivent à tout prix veiller à ne plus manger de gluten car cela représente un risque d’aggravation de leur état de santé.
Les avis des spécialistes
Le gluten est un composé d’amidon et de protéines présent dans la plupart des grains : blé, seigle ou orge. Parmi les experts en allergie alimentaire, le docteur Stefano Guandalini du Celiac Disease Center, Université de Chicago, confirme qu’une alimentation sans gluten n’est adaptée qu’aux personnes qui souffrent vraiment d’allergie au gluten car ils sont très pauvres en fibres.
Une nouvelle alimentation
Selon le médecin, le blé est un élément nouveau dans l’alimentation humaine puisqu’il a fait son apparition en même temps avec l’agriculture (il y a 10 000 ans). Avant cette période, les hommes n’ont pas eu accès à la protéine et c’est ce qui explique l’intolérance au niveau de la digestion et du transit intestinal : notre système digestif est incapable de décomposer la gluténine et la gliadine, les protéines primaires du gluten.
Les effets sur les malades
Si la protéine arrive dans l’intestin du malade, ces mutations génétiques incitent le système immunitaire à attaquer à tort les parois intestinaux jusqu’à les détruire. C’est ce qui se produit dans le cas d’une maladie auto-immune. Les manifestations externes varient selon les malades mais dans la plupart des cas, il y a vomissements, constipation chronique, diarrhée et trouble de croissance chez les enfants. Par contre, tous les porteurs de ces mutations génétiques ne sont pas tous sujets à la c½liakie. Pour expliquer la hausse de ces porteurs, le docteur de Guandalini et son équipe travaillent actuellement sur l’identification des marqueurs biologiques de la sensibilité au gluten.